Want to make creations as awesome as this one?

Bonjour et bienvenue sur la balade-quiz de la Vieille-Ville de Genève créé par les Bibliothèques Municipales. Grâce à ce quiz vous pourrez tester vos connaissances sur la Vieille-Ville de Genève ou découvrir des particularités de ce quartier.

Transcript

Les secrets de la Vieille-Ville Adultes

continuer

Bonjour et bienvenue sur la balade-quiz de la Vieille-Ville de Genève créé par les Bibliothèques Municipales. Grâce à ce quiz vous pourrez tester vos connaissances sur la Vieille-Ville de Genève ou découvrir des particularités de ce quartier.

Les documents indiqués à la fin des questions se trouvent tous à la Bibliothèque de la Cité, la plupart dans le pôle Ma Ville.

continuer

Cette balade commence à la rue de la Tour-de-Boël 12 (devant l'entrée de la bibliothèque se situant à la Vieille-Ville). Allez tout droit et vous arrivez sur la Grand-Rue. Allez à gauche, avancez de quelques mètres, sur votre droite vous arrivez sur la place du Grand-Mézel et sa fontaine.

continuer

Savez-vous pourquoi cette place se nomme Grand-Mézel ?

Monsieur Mézel était un physicien genevois qui s'est illustré par ses travaux théoriques sur la nature de la lumière et la constitution de la matière

Cette place était occupée par des bancs de bouchers d’où elle tire son nom (mézel du latin macellum qui signifie boucherie)

Monsieur Mézel était un courageux soldat qui a défendu Genève durant la bataille de l’Escalade

BRAVO

Cette place était occupée par le ghetto juif jusqu'en 1488. Il s’y tenait alors des bancs de bouchers d'où elle tire son nom (mézel, du latin macellum qui signifie boucherie) et cela jusqu'en 1688, malgré l’ordonnance du Conseil de 1533 qui défendit de faire commerce de boucherie ailleurs qu'en la place de la Juiverie à Longemalle et dans l'allée sous la maison Marin de Versonnex (entre les rues Basses et Bel-Air).

En savoir plus : Dès 1712, la place du Grand-Mézel est ornée d’un bassin d’eau. La fontaine actuelle a été construite en 1845 par Joseph Collart (architecte) et Louis Dorcière (sculpteur en calcaire et en bronze).

suivant

Revenez sur la rue de la Grand-Rue. Au numéro 28 de la Grand-Rue se trouve le dernier domicile de l’écrivain argentin Jorge Luis Borges.

question suivante

A quel numéro de la Grand-Rue se trouve la plaque commémorative de Jorge Luis Borges ?

Au numéro 30

Au numéro 28

Au numéro 26

BRAVO

Et oui, bien que Jorge Luis Borges (1899-1986) ait vécu au numéro 28 la plaque commémorative est apposée sur le mur de la maison au numéro 26.

En savoir plus : En 1914 la famille Borges se rend en Suisse pour soigner la cécité de son père. La Première Guerre mondiale éclate et oblige la famille à s'établir à Genève où le jeune Borges étudie au Collège Calvin. En 1919, la famille quitte la Suisse pour l'Espagne où Borges effectue ses débuts dans la vie littéraire. De retour à Buenos Aires en 1921, il poursuit dès lors une intense activité littéraire, participant à diverses revues et publiant des livres de poèmes, d'essais et de littérature fantastique. Il reçoit de nombreux prix et distinctions dans le monde entier.

suivant

Ces années genevoises, marquées par la solidarité et l'esprit de tolérance, seront pour beaucoup dans sa volonté de venir s’installer à Genève une année avant sa mort. Il est enterré dans le cimetière des Rois, à Plainpalais.

suivant

« De toutes les villes du monde, de toutes les patries intimes qu’un homme cherche à mériter au cours de ses voyages, Genève me semble la plus propice au bonheur. » Jorge Luis Borges

Arrêtez-vous au numéro 27 de la Grand-Rue.Vous trouvez une plaque commémorative en hommage à l’acteur suisse Michel Simon, qui est né dans cette maison le 9 avril 1895.

question suivante

Quel est le véritable prénom de cet acteur ?

Bernard

François

Gérard

BRAVO

Michel Simon, de son vrai nom François Joseph Simon, est un acteur suisse né le 9 avril 1895 à Genève et mort le 30 mai 1975 à Bry-sur-Marne (France). A 16 ans, il quitte sa famille et s’installe à Paris. Pour vivre, il exerce divers petits métiers, donnant des leçons de boxe ou vendant des briquets de contrebande à la sauvette.C'est en 1915 que sa vocation se déclare après avoir vu un spectacle de la troupe G. Pitoëff au théâtre de la Comédie à Genève. En 1920, il intègre la troupe des Pitoëff. Il pratique, par ailleurs, le métier de photographe. En 1922, il est acteur de boulevard à la Comédie des Champs-Elysées, puis c'est grâce à Louis Jouvet qu'il s'impose de façon éclatante dans la pièce de Marcel Achard, Jean de la Lune (1929).La carrière théâtrale de Michel Simon se poursuit de succès en succès, mais c'est le cinéma qui lui apporte une immense popularité.Comédien "inclassable", il joue tous les rôles.

suivant

Une petite grivoiserie s’était glissée dans la calligraphie de cette plaque. Michel Simon était un grand collectionneur d'objets érotiques. Il aurait même proposé à Genève d’ouvrir un musée sur l’érotisme avec sa collection d’objets, mais cela ne s’est jamais concrétisé. Sur la plaque commémorative, le «i» de Michel se décollait et des petits malins en ont profités pour le remplacer par un petit phallus. Aujourd’hui le phallus a disparu et le mystère du caractère grivois n’a jamais été élucidé.https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/facetieux-michel-simon-met-points-i/story/26990192

suivant

Continuez votre chemin au numéro 40 de la Grand-Rue, se trouve la maison natale de l’écrivain, philosophe et musicien Jean-Jacques Rousseau (1712-1778).

question suivante

A quelle œuvre majeur du siècle des Lumières a participé Jean-Jacques Rousseau ?

L’Histoire naturelle, générale et particulière, avec la description du Cabinet du Roi

L’Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences des arts et des métiers

L’Esprit des lois

BRAVO

Jean-Jacques Rousseau est un collaborateur de la fameuse Encyclopédie ou dictionnaire des sciences des arts et des métiers de Diderot et d’Alembert.L’auteur de L’Histoire naturelle est Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon (1707-1788)L’auteur de L’Esprit des lois est Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu (1689-1755) dit Montesquieu.En savoir plus :Jean-Jacques Rousseau est né le 28 juin 1712 à Genève au numéro 40 de la Grand-Rue. Ecrivain, philosophe et musicien, J.-J. Rousseau est un autodidacte de génie. Ses œuvres et ses questionnements restent d’une actualité étonnante. Il meurt le 2 juillet 1778 à Ermenonville. Six ans après son décès, en 1794, son corps est transféré au Panthéon de Paris.« L’homme est né libre et partout il est dans les fers » J.-J. Rousseau

suivant

Depuis 2012, dans la maison natale de J.-J. Rousseau se trouve la Maison de Rousseau de la Littérature (MRL). La MRL est une initiative conjointe de la Fondation de l’Espace Rousseau et de l’Association MLG pour une Maison de la littérature à Genève, soutenue par la Ville de Genève et l’État de Genève, propriétaire de l’immeuble. Sa petite librairie spécialisée offre un choix de textes de l’auteur genevois et de spécialistes du siècle des Lumières. En ce moment la MRL est fermée pour cause de travaux. En parallèle, la MRL organise régulièrement des rencontres avec des auteurs contemporains du monde entier, accordant une large place à la création romande.http://m-r-l.ch/

suivant

Tout au bout de la Grand-Rue se trouve l’Ancien Arsenal.

question suivante

Sous les arches de l’Arsenal se trouvent cinq canons. Ils sont tous ornés d’animaux gravés dans le bronze.Sauriez-vous retrouver le canon qui est orné de deux anses formées par deux singes et d’une tête de singe en relief ?

Canon numéro 62

Canon numéro 58

Canon numéro 45

Canon numéro 39

Canon numéro 2

BRAVO

Le canon numéro 58 a été fondu en 1721 par Daniel Wyss. C’est le seul canon qui n’a jamais quitté Genève, ayant été caché aux Autrichiens en 1814 par une poignée de patriotes.

question suivante

Quel est le peintre qui a effectué la fresque qui orne le haut de la façade de l’Arsenal ? Il a été l’élève de Barthélemy Menn et l’ami de Ferdinand Hodler.

Ernest Bieler

Gustave de Beaumont

François Bocion

BRAVO

Cette très belle fresque en forme de frise qui retrace différentes périodes de l’histoire de Genève est l’œuvre du peintre Gustave de Beaumont.

Gustave de Beaumont est né à Genève en 1851. Il étudie le dessin à l’Ecole des Beaux-Arts de Genève sous la direction du peintre Barthélemy Menn. Il y rencontre le grand peintre suisse Ferdinand Hodler (1853-1918), dont l’année 2018 marque le centième anniversaire de sa mort survenue le 19 mai 1918 dans son appartement du quai du Mont-Blanc à Genève. D’ailleurs non loin de l’Arsenal, au numéro 33 de la Grand-Rue, se trouvait l’atelier de Ferdinand Hodler.

suivant

En 1875, Gustave de Beaumont part pour Paris afin de compléter sa formation. Il se marie en 1887 avec Justine de Saugy. Ils auront cinq enfants. De retour à Genève, L’Etat lui commande la décoration du plafond de l’escalier du Grand-Théâtre (1879), la restauration des fresques de la chapelle des Macchabées dans la cathédrale de Saint Pierre (1886-87), les fresques de l’Arsenal (1891-93), la décoration de la salle des fêtes de la mairie des Eaux-Vives (1909-11), la restauration des fresques de l’église de Saint Gervais et celles de la Salle du Conseil d’Etat à l’Hôtel de Ville (1901). Il décède à Genève le 25 septembre 1922.

suivant

suivant

En savoir plus : Le bâtiment de l’Arsenal était au début du XVe siècle une halle couverte érigée en face de la Maison de ville. Plus tard, il deviendra un grenier à blé. En 1720, la halle est transformée en dépôt d’armes et le restera jusqu’à la construction de l’Arsenal de Plainpalais en 1877. Elle est alors affectée au Musée historique genevois jusqu’en 1910. En 1972, le bâtiment est restauré et abrite les Archives d’Etat. Sur le mur du fond, trois fresques d'Alexandre Cingria illustrent des périodes clés de l'histoire de la ville : l'arrivée de Jules César, les foires du Moyen Age et l'accueil des réfugiés huguenots pendant la Réforme. Lors de la fête historique de l'Escalade, on y vend de la soupe aux légumes dans des bols commémoratifs.

Rendez-vous à l’Hôtel de Ville de Genève. Il se trouve en face de l’Arsenal (Rue de l’Hôtel-de-Ville 2).

question suivante

Un banc en pierre blanche se trouve adossé à la façade de l’Hôtel de Ville. Quelle fonction avait ce banc ?

C’est sur ce banc que les pauvres de Genève attendaient la distribution de la soupe populaire

Ce banc sert à consolider l’ensemble du bâtiment

Les condamnés attendaient leur sentence sur ce banc

BRAVO

Et oui, à cet endroit des juges implacables prononçaient des condamnations à mort. Le tribunal était adossé au mur de l'Hôtel de Ville.

En savoir plus : Parmi une très longue liste de condamnés, citons le nom de trois grandes figures dont le sort a été scellé à cet endroit. Jacques Gruet fut décapité en 1547 à Champel pour athéisme et blasphème. Puis ce fut le tour de l'Espagnol Michel Servet, l'hérétique (toujours selon Calvin !) qui fut condamné à mort en 1553 et brûlé vif à Champel. Jean-Jacques Rousseau eut plus de chance. Quand il fut poursuivi en 1762 pour ses écrits tendant à détruire la religion chrétienne et les gouvernements, il était alors loin de Genève. On se contenta donc de brûler publiquement une contrefaçon de l'Émile et une édition abrégée du Contrat social. La condamnation fut abolie par décret le 3 janvier 1791, soit treize ans après la mort de Rousseau.

suivant

Revenez sur vos pas et engagez-vous dans la rue du Puits-St-Pierre. Au numéro 6 se trouve La Maison Tavel (la plus ancienne demeure privée conservée à Genève datant de 1303).

question suivante

La Maison Tavel renferme le Musée du Vieux Genève (le Musée d’histoire urbaine et de la vie quotidienne du passé de Genève) depuis 1986. Ce musée détient une pièce maîtresse, quelle est-elle ?

Une maquette de Genève de 1896 connue sous le nom de Le Relief Magnin

L’édition de 1559 du traité de théologie de Jean Calvin L’Institution de la religion chrétienne

La fameuse marmite de la Mère Royaume

BRAVO

L’architecte genevois Auguste Magnin (1841-1903) passa dix-huit ans de sa vie à réaliser une impressionnante maquette de Genève. Ses dimensions sont imposantes: 7 mètres sur 5 et demi, 80 éléments qui composent la ville et 55 pour les fortifications pour un poids total de près de 800 kilos. Elle donne au visiteur une vue d’ensemble de Genève avant la destruction de ses fortifications en 1850. Cette dernière est conservée et visible dans les combles de la Maison Tavel.

suivant

En savoir plus : Située au cœur de la Vieille-Ville, la Maison Tavel (Tavel est le nom de la riche et influente famille genevoise qui posséda cette maison du XIIIe siècle jusqu’au début du XIVe siècle) est un bâtiment patrimonial exceptionnel. Elle est la plus ancienne demeure privée genevoise. Détruite par un incendie en 1334 qui n’épargna que les caves, la maison rebâtie acquiert alors son caractère de maison forte avec ses tourelles. Dès 1979, des fouilles mettent au jour les vestiges d’une tour du XIe siècle et une immense citerne du XVIIe siècle pour la récupération des eaux de pluie. Depuis 1986, elle renferme le Musée du Vieux Genève (le Musée d’histoire urbaine et de la vie quotidienne du passé de Genève). Dans ses salles d’exposition permanente (dont certaines ont été reconstituées en appartements des XVIIIe et XIXe siècles), gravures, peintures, cartes, maquettes, mobilier et objets divers témoignant du passé de Genève, du Moyen Âge au XIXe siècle, sont présentés.

suivant

Continuez la rue du Puits-Saint-Pierre jusqu’à l’angle de la rue Otto-Barblan.Prenez cette dernière, allez tout droit et vous arrivez sur la Cour de St-Pierre.

question suivante

Allez au numéro 3 de la Cour de Saint-Pierre. Là se trouve la maison où vécut le célèbre botaniste suisse Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841). Il est le fondateur du premier jardin botanique genevois, mais lequel ?

Le Parc Mon repos

Le Parc Bertrand

Le Parc des Bastions

BRAVO

Au début du XVIIIe siècle les Genevois prirent l’habitude de se promener dans cet espace situé au pied de la Cité. D’abord connu sous le nom de Belle Promenade, une partie du terrain était occupée par des jardins potagers, puis on y planta quelques marronniers. En 1726, d’importants travaux d’aménagements sont entrepris (plantation d’arbres et installation de bancs). Durant la période du rattachement de Genève à la France, la promenade abrita des écuries. Elles furent détruites en 1816 et 150 marronniers furent abattus. Période de disette oblige, des pommes de terre furent plantées à la place. En 1817, Augustin Pyramus de Candolle crée le premier jardin botanique de Genève. En 1818, une orangerie garnie de bustes de botanistes ainsi que des serres sont aménagées. En 1824, un conservatoire botanique qui abritait des herbiers y est installé.

suivant

En 1904, le jardin botanique déménage sur la rive droite du lac dans l’ancienne propriété Revilliod. L’orangerie et les serres du Jardin des Bastion sont démolies en 1910. Le 7 juillet 1917, le Monument international de la Réformation ou mur des Réformateurs est inauguré.

suivant

En savoir plus : Augustin Pyramus de Candolle, botaniste suisse de renom, est né le 4 février 1778 à Genève dans une famille protestante d'origine française. Candolle fait ses études au collège Calvin. Il s’initie à la botanique dès l’âge de 16 ans dans le jardin de la Société de physique et d’histoire naturelle (SPHN) de Genève. Sa famille désire qu’il devienne médecin, il part à Paris en 1798 dans ce but. Une fois arrivé dans la capitale française, il va surtout fréquenter le Muséum d’histoire naturelle où il travaillera auprès des grands naturalistes de l’époque (Curvier, Lamarck).

Il obtiendra quand même le titre de docteur en médecine, sa thèse portera sur les propriétés médicales des plantes. Il publiera plusieurs ouvrages sur les plantes dont sa « Théorie élémentaire de la botanique ». Après avoir suppléé Cuvier au cours de physiologie végétale du Collège de France, il succède à Broussonnet, en 1808, à la chaire de botanique de la faculté de Montpellier. Il occupera ce poste jusqu'à son retour à Genève (1815). A Genève, il occupe la chaire d’histoire à l’université et créera le premier jardin Botanique de Genève dans l’actuel parc des Bastions. En 1818, il entreprend un travail titanesque : répertorier toutes les espèces de plantes connues. Après son décès, son fils et son petit-fils poursuivront cet énorme inventaire. Il meurt le 9 septembre 1841.

suivant

Tournez-vous, vous vous trouvez en face de l’entrée principale de la Cathédrale Saint-Pierre.

suivant

Pour information : A la rue du Cloître 4 se trouve le Musée International de la Réforme. https://www.musee-reforme.ch/

suivant

La cathédrale Saint-Pierre abrite plusieurs cloches, la plus grosse (6238 Kilos) s’appelle la Clémence et porte une inscription gravée.Savez-vous laquelle ?

Deux fois brisées, je veux vivre encore et toujours rappeler la voix de la vieille Clémence aux enfants des enfants de Genève

Toujours la Clémence sonnera pour les enfants de Genève

Jamais ne se taira le son grave de la Clémence pour les oreilles des enfants de Genève

BRAVO

«Deux fois brisées, je veux vivre encore et toujours rappeler la voix de la vieille Clémence aux enfants des enfants de Genève » est l’inscription que porte l’actuelle Clémence. Elle est la plus grosse cloche de la Cathédrale Saint-Pierre, elle a donc le son le plus grave. Elle date de 1902 et prend la suite des deux Clémence précédentes datant respectivement de 1407 et de 1867. Son nom Clémence est un hommage à l’antipape Clément VII (Robert de Genève). Pour des raisons de commodité, les très grosses cloches étaient fondues au pied même des églises. On a retrouvé sur le site archéologique creusé sous Saint-Pierre les traces du coulage de la première Clémence.

suivant

suivant

En savoir plus : La Cathédrale Saint-Pierre domine la Vieille-Ville. La première phase de sa construction date de 1160 et elle a été maintes fois restaurée et reconstruite à cause d’incendies. Elle marie aujourd’hui des styles divers (roman, gothique et néoclassique). Sous la cathédrale se cachent les ruines d’églises plus anciennes remontant jusqu’au IVe siècle. Le sommet de la tour nord nous offre un magnifique panorama de la ville de Genève. Mais pour pouvoir en profiter il faut d’abord monter les 157 marches de l’escalier de la tour.

Derrière la cathédrale se trouve la rue de l’Evêché et face à vous la terrasse Agrippa-d’Aubigné.

question suivante

Jusqu’en 1840 la terrasse Agrippa-d’Aubigné abritait un bâtiment qui avait une fonction bien précise. Quelle était cette fonction ?

Un presbytère

Un hôpital

Une prison

BRAVO

Après avoir été une résidence des princes-évêques et suite au départ de Pierre de la Baume, dernier évêque de Genève, l'évêché fut converti en prison dès 1535.

suivant

suivant

En savoir plus : L’entrée de Genève en 1816 dans la Confédération voit sa population augmenter considérablement. C’est l’une des raisons qui poussa les autorités à construire une nouvelle prison. Terminée en 1825, cette prison était alors considérée comme un modèle d’avant-garde, le bâtiment se situait sur l’actuelle place de Rive. Très vite trop petite, on détruisit l’ancienne prison de l’Evêché et on en bâtit une nouvelle à la place. La construction du nouvel établissement pénitentiaire se termina en 1842. C’est dans un de ses cachots que Luigi Lucheni, l’assassin de l’impératrice Sissi, fut retrouvé pendu. En 1940, on détruisit cette prison qui avait été remplacée depuis longtemps par celle de Saint-Antoine.

Revenez sur vos pas et rendez-vous au Passage des Degrés-de-Poules.Descendez les marches de ce dernier.Vous arrivez sur la Place du Bourg-de-Four, prenez sur votre droite, montez quelques mètres.Au numéro 1 de la Place du Bourg-de-Four se trouve le Palais de Justice de Genève.

question suivante

Au-dessus de la porte principale sont sculptées dans la pierre les armoiries de Genève. Quelle est la devise de Genève ?

Post Tenebras

Post Lunae Dies

Post Tenebras Lux

BRAVO

La devise de Genève Post Tenebras Lux (Après les ténèbres la lumière), date du milieu du XVIe siècle. Elle fait référence à la Réforme.

suivant

suivant

En savoir plus : Les armoiries de Genève apparaissent dès le XVe siècle. Leur représentation actuelle a été fixée par le Conseil d'Etat en 1918. Elles représentent la réunion des symboles de l'Empire (l'aigle à tête couronnée), auquel Genève a été rattachée au XIe siècle, et de l'évêque (la clef d'or) dont les citoyens tiennent leurs libertés et franchises depuis 1387. Le cimier est un soleil apparaissant à demi sur le bord supérieur et portant le trigramme IHS en lettres grecques, reproduction du nom de Jésus sous une forme contractée (IHESUS).Les anciennes couleurs de Genève étaient le gris et le noir. Au XVIIe siècle, le noir et le violet. Le jaune et le rouge prévalurent au XVIIIe siècle; le noir fut ajouté durant la période révolutionnaire.

En montant quelques mètres, vous arrivez au cœur de la Vieille-Ville, la Place du Bourg-de-Four.

question suivante

Cette place est un véritable carrefour (pas moins de six rues y convergent), elle abrite plusieurs terrasses de cafés dont la célèbre terrasse de La Clémence.

Au numéro 20 de la Place du Bourg-de-Four se trouve une horloge, au dessus du café de La Clémence. Vous remarquerez de part et d’autre du cadran deux traces de formes rondes. Savez-vous pourquoi ?

Ces cadrans servaient comme présentoirs publicitaires pour les commerces genevois.

A la naissance du télégraphe (1852), Genève vivait aux heures de Paris, Berne et Genève, d’où les trois cadrans.

Ce sont les traces laissées par les armoiries de Genève qui étaient incrustées dans les cadrans d’origine. Elles sont laissées vides depuis 1910.

BRAVO

Ancêtre des montres GMT (affichant trois zones horaires), cette horloge porte encore les traces des trois cadrans, dont deux devinrent caducs avec l’apparition des fuseaux horaires en 1924.

suivant

question suivante

En savoir plus : Ancien forum romain, situé hors les murs de la cité, centre des foires au XIIIe siècle, le Bourg-de-Four occupe une dénivellation entre le plateau des Tranchées et le sommet de la colline. C'est là que convergeaient les sentiers, puis les routes romaines de la rive gauche du lac et de la vallée de l'Arve. C'est au Bourg-de-Four que s'élevait le château de Gondebaud, roi des Burgondes, mort en 516.Si l'on observe bien les immeubles de la place du Bourg-de-Four, on remarque que certains ont été surélevés. L'idée d'agrandir les immeubles en leur ajoutant des étages est venue au XVIIe siècle lorsque de nombreux réfugiés protestants sont venus à Genève pour fuir les persécutions. La ville arrivait alors à saturation et il fallu trouver une solution pour loger tout le monde.

Sur une des façades de cette place se trouve une statuette colorée de 60 cm. Cette dernière représente un roi qui a l’air bien fatigué. A quel numéro de la Place du Bourg-de- Four se trouve-t-il ?

Au numéro 8

Au numéro 7

Au numéro 1

BRAVO

La statuette du roi Gondebaud se trouve bien au numéro 7. Cette sculpture a été construite en 1957 par Roger Ferrier (sculpteur neuchâtelois).

suivant

suivant

En savoir plus : Même si effectivement le roi Gondebaud (480-516), qui était le roi des Burgondes, est bien lié à un fait historique de Genève (Genève fut la première capitale du royaume burgonde), cette statuette a été placée là en 1957 comme objet publicitaire pour un magasin d’ensemblier (Au Roi Gondebaud).

Tournez à gauche et prenez la rue des Chaudronniers.

suivant

En savoir plus :Anciennement rue des Peyroliers. C'est à la rue des Chaudronniers qu'étaient établis les artisans chaudronniers. Les artisans de cette profession n'avaient pas le droit de s'installer ailleurs, en raison du caractère particulièrement bruyant et des risques d'incendie de leur activité.

Au bout de la rue des Chaudronniers tournez à gauche et prenez la rue Théodore-de-Bèze.

question suivante

Aux numéros 2-4 de la rue Théodore-de-Bèze se trouve le Collège Calvin.

Aux numéros 2-4 de la rue Théodore-de-Bèze se trouve le Collège Calvin fondé en 1559 par Jean Calvin. Quel personnage célèbre a été le premier recteur de cette Académie ?

Théodore de Bèze

Guillaume Farel

Henri Dunant

BRAVO

Théodore de Bèze, successeur de Calvin, est le premier recteur de l'Académie, nous savons que le Collège, ouvert aux enfants de tous les milieux, comptait au XVIe siècle 1200 écoliers.

suivant

suivant

En savoir plus : Le 21 mai 1536, le peuple de Genève adopte la Réforme et décrète l'instruction publique obligatoire. Au mois de janvier 1558, le Conseil de la République ordonne de chercher un emplacement pour le collège. Deux mois plus tard, les magistrats, accompagnés de Calvin, vont visiter le terrain choisi, et les travaux commencent. Le maître d’œuvre, Pernet Desfosses, pousse l'exécution avec une telle rapidité qu'au début de novembre les cours peuvent s'ouvrir dans le bâtiment central. L'Ordre du Collège de Genève, en latin Leges Academiae Genevensis, promulgué le 5 juin 1559 dans une cérémonie solennelle à la cathédrale Saint-Pierre, forme la charte constitutive non seulement du collège actuel, mais aussi de l'Université. Pendant près de trois siècles, les principes qu'il établit régiront l'enseignement, fondé sur les humanités classiques. Voici quelques noms célèbres qui ont suivi les cours du collège : Augustin Pyramus de Candolle, Henri Dunant, Jorge Luis Borges, Rodolphe Tœpffer.

Remontez la rue Théodore-de-Bèze et prenez à gauche la rue Charles-Galland.

question suivante

Au numéro 2, sur le pont, se trouve le Musée d’Art et d’Histoire de Genève.

Sur la façade du Musée d’Art et d’Histoire sont gravés plusieurs noms d’artistes genevois. Savez-vous combien il y en a ?

13

11

12

BRAVO

Il y a bien 12 noms gravés : Jean Dassier, Auguste Baud-Bovy, Jean-Pierre Saint-Ours, Jacques-Laurent Agasse, Rodolphe Tœpffer, Jean-Étienne Liotard, Alexandre Calame, François Diday, Barthélemy Menn, Jean Petitot, Jacques-Antoine Arlaud et James Pradier.

suivant

suivant

En savoir plus : Qui sont ces 12 artistes :Jean Dassier (1676-1763) : graveur de médaillesAuguste Baud-Bovy (1848-1859) : artiste peintreJean-Pierre Saint-Ours (1752-1809) : peintre et dessinateurJacques-Laurent Agasse (1767-1849) : peintreRodolphe Tœpffer (1799-1846) : pédagogue, écrivain, politicien et auteur de bande dessinée, considéré comme le créateur et le premier théoricien de cet artJean-Etienne Liotard (1702-1789) : peintre, dessinateur, pastelliste et graveur genevois

question suivante

Alexandre Calame (1810-1864) : peintre et graveur François Diday (1802-1877) : peintreBarthélemy Menn (1815-1893) : peintre et dessinateurJean Petitot (1607-1691) : peintre émailleurJacques-Antoine Arlaud (1668-1743) : peintre spécialiste de la miniatureJames Pradier (1790-1852) : sculpteur et dessinateur

Quel est l’architecte du Musée d’Art et d’Histoire de Genève ?

Marc Camoletti

Maurice Braillard

Henry Baudin

BRAVO

Marc Camoletti, architecte genevois né en 1857, fait ses études à l’Ecole des beaux-arts de Paris. Par la suite, il adhéra à la Société suisse des ingénieurs et des architectes (SIA). Il construisit le Musée d’Art et d’Histoire de Genève, le bureau de poste de la rue du Stand, la gare Cornavin ainsi que de nombreux immeubles locatifs, des écoles, des hôtels et des casinos. Il décède le 13 décembre 1940 à Genève.

suivant

suivant

En savoir plus : Construit entre 1903 et 1909 sur les plans de l’architecte genevois Marc Camoletti, le Musée d’Art et d’Histoire de Genève est inauguré en 1910. Il est l’un des trois plus grands musées de Suisse. Il réunit des collections d’archéologie, d’arts appliqués et de beaux-arts pour un total de 650’000 œuvres dont plus de 10'000 exposées. Cette impressionnante collection est le fruit de la réunion de plusieurs fonds muséaux régionaux, de dons de collectionneurs, de fondations et de citoyens au goût éclairé, la richesse du musée est encore rehaussée par la présence d’œuvres majeures et de séries uniques qui en font une institution de référence internationale. Des expositions temporaires régulières rythment les saisons du musée. Un vrai musée encyclopédique.

Revenez sur vos pas, tournez à gauche sur la Promenade Saint-Antoine.

question suivante

Tournez à droite pour emprunter la rue Maurice : vous arrivez à la rue Etienne-Dumont .

Savez-vous comment s’appelait cette rue de 1759 à 1829 ?

La rue des Beaux-Garçons

La rue des Belles-Filles

La rue des Demoiselles

BRAVO

Rue anciennement appelée rue des Belles-Filles, quartier chaud de Genève qui se prolongeait jusqu’à la rue Chausse-Con devenue Chausse-Coq. A la rue des Belles-Filles résidaient en effet de charmantes personnes qui offraient leurs charmes au plus offrant. D'austères censeurs s'avisèrent de la débaptiser et de lui donner le nom d'un pasteur, Pierre-Etienne-Louis Dumont (1759-1829). Ce dernier fit des études de théologie et fut consacré pasteur en 1781; il quitta Genève pour des raisons politiques et devint pasteur de l'Eglise réformée de Saint-Pétersbourg, puis publiciste.

suivant

Descendez la rue Etienne-Dumont et tournez à gauche à la rue Chausse-Coq.Descendez là et prenez la rue René Louis Piachaud.Montez en direction de la promenade de la Treille.

suivant

En savoir plus :René-Louis Piachaud est un écrivain genevois né en 1896 à Genève et mort le 11 novembre 1941 à Genève.

suivant

Créée au début du XVIe siècle, la promenade de la Treille qui surplombe le parc des Bastions constitue non seulement la plus ancienne promenade de Genève, mais elle est également bordée par le plus long banc du monde.

question suivante

Combien de mètres fait ce banc ?

120,21 mètres

128,21 mètres

132,31 mètres

BRAVO

Ce banc mesure bien 120,21 mètres et repose sur 61 pieds. Il est composé de 180 planches.

question suivante

Depuis 1818, chaque printemps à la promenade la Treille, on accomplit une coutume assez particulière. Quelle est-elle ?

Le sautier de la République observe l’éclosion du premier bourgeon du marronnier officiel pour annoncer l’arrivée du printemps.

Les habitants du quartier viennent chanter pour annoncer l’arrivée du printemps tous les 20 mars depuis 1818.

On brûle le Bonhomme d’Hiver pour chasser l’hiver et accueillir le printemps.

BRAVO

Depuis 1818, le sautier de la République observe l'éclosion du premier bourgeon du marronnier officiel pour annoncer l'arrivée du printemps. L'arbre est situé à l'extrémité de la promenade, au premier rang, côté rampe de l'Athénée. A ce jour, il y a eu 4 marronniers officiels.

suivant

En savoir plus : Dates d’éclosion depuis 2000 : 2000 : 28 février 2001 : 15 février 2002 : 7 février2003 : 29 décembre2004 : 21 février2005 : 19 mars 2006 : 14 mars2007 : 2 mars2008 : 19 février2009 : 6 mars2010 : 15 mars2011 : 28 février2012 : 13 mars 2013 : 21 mars2014 : 5 mars2015 : 13 mars2016 : 16 mars 2017 : 11 mars2018 : 24 mars 2019 : 12 mars2020 : 8 mars2021 : 12 mars2022 : 10 mars2023 : 9 mars

suivant

Admirez la statue de Charles Pictet de Rochemont sculptée par Peter Hartmann (Hamburg 1921 - Genève 2007).

En savoir plus :Charles Pictet de Rochemont (1755-1824) est un agronome ainsi qu’un homme d'État et diplomate genevois. Il a notamment négocié les frontières actuelles de Genève et la reconnaissance du statut de neutralité permanente de la Suisse.

suivant

Continuez et descendez la Rampe de la Treille, en bas vous arrivez sur la Place de Neuve. Traversez la Rampe de la Treille direction rue de la Tertasse.

question suivante

Là se trouve le buste d’Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge. Il y a de cela moins de 200 ans, cet endroit abritait une pratique particulière. Laquelle ?

A cet endroit, on fouettait les mendiants pour les empêcher de s’installer à Genève

A cet endroit, on brûlait les femmes condamnées pour sorcellerie

A cet endroit, on installait la guillotine pour exécuter les criminels

BRAVO

Le buste d’Henri Dunant, réalisé par Luc Jaggi, se trouve à l’endroit où l’on installait la guillotine pour exécuter les criminels jusqu’en 1868. Triste ironie quand on sait qu’Henri Dunant se prononça contre la peine de mort.

En savoir plus :Henri Dunant est né à Genève le 8 mai 1828 et décédé le 30 octobre 1910 à Heiden dans le canton d’Appenzell. Fondateur de la Croix-Rouge, il est aussi le premier à recevoir le prix Nobel de la Paix en 1901 pour la fondation de la Croix-Rouge internationale et l'initiation de la première convention de Genève. Sa vie est digne d’un roman d’aventures : il a été homme d’affaires, humaniste, écrivain….

suivant

Sur votre gauche, montez la rue de la Tertasse.

suivant

En haut de la rue de la Tertasse sur une façade à gauche, se trouve une plaque en hommage à Horace-Bénédict de Saussure.

question suivante

Horace-Bénédict de Saussure est considéré comme le père de l’alpinisme. Le 3 août 1787, soit près d’une année après la première ascension du Mont-Blanc, Horace-Bénédict arrive au sommet du Mont-Blanc où il procède au calcul de l’altitude de son sommet. Quelle est l’altitude du Mont-Blanc ?

4108,72 mètres

4608,72 mètres

4808,72 mètres

BRAVO

Le Mont-Blanc culmine à 4808,72 mètres. Il est le plus haut sommet d’Europe occidentale. Il se situe sur la frontière franco-italienne, entre le département de la Haute-Savoie (France) et la Vallée d’Aoste (Italie).

En savoir plus :Le 3 août 1787, Saussure arrive au sommet du Mont-Blanc. Il est accompagné de son valet de chambre et de dix-huit guides dont Jacques Balmat. Ce dernier a réussi la première ascension en compagnie du docteur Paccard, le 8 août 1786. Arrivé au sommet, Horace-Bénédict de Saussure calcule l’altitude de cette montagne. Il trouvera le chiffre de 2450 toises, soit 4775 mètres au lieu de 4808,72 mètres. L’erreur est d’environ 34 mètres ce qui est infime pour l’époque et les moyens de mesure à disposition.

suivant

Impressum Conception et rédaction : Marjorie SchochConception numérique : Salomé JatonCorrections et relecture : Virginie Rouiller et Frédéric Sauge© Février 2019

Au bout de la rue de la Tertasse, vous voilà à nouveau sur la Grand-Rue.Le quiz est terminé. Nous espérons que vous avez pris du plaisir à le faire.Si vous désirez approfondir vos connaissances, n’hésitez pas à emprunter les documents sur Genève, ils se trouvent tous dans le Pôle Ma ville de la Bibliothèque de la Cité et pour certain titres dans les autres Bibliothèques Municipales de Genève.

Oups mauvaise réponse

Faire un Nouvel essai